Tout d’abord, bienvenue à toi !
Va savoir comment mais te voilà arriver chez moi, sur ce site qui ne paye pas de mine (et que je vais m’efforcer d’améliorer autant que possible).
Si c’est une erreur qui t’a conduit ici et que tu ne fais que passer, ce n’est pas grave. On n’est pas élitiste ici. Prends le temps, jette un œil, et si l’erreur ne t’apporte rien, je te souhaite de retrouver rapidement ta route.
Et pour toi qui décidera de rester, je me dois de te préciser quelque chose : tout ceci est une nouvelle aventure pour moi, donc puisses-tu te montrer patient.
Je ferais des erreurs, dirais beaucoup de conneries, ferais du bidouillage en espérant que cela passera ni vu ni connu, etc. Mais je peux te promettre que je serais toujours honnête.
À quoi bon se créer un espace libre sinon ?
Maintenant que tout cela est dit, attaquons ses premiers mots pour baptiser notre arrivée sur la toile.
Voilà qu'une date marquée du sceau de la perte approche...
Ce jour-là, l’humanité perdit un grand philosophe à la moustache proéminente, toute la pensée humaine versa des larmes orphelines et une nuit profonde s'installa sur des hommes inconscients de ce qui leur avait été dérobé par une folie pleine d'ironie.
Ce jour fut aussi celui où je m’extirpais des entrailles confortables et chaudes de ma mère.
Criant et tout gluant de placenta, me voici me voilà !
L’anecdote veut que mon premier roman, Les Larmes du Styx, trouvât sa conclusion une nuit portant cette date fatidique pour moi.
De là à y voir une deuxième naissance, il n’y a qu’un pas, non ?
Cette image à plus de sens qu’on peut le croire quand on sait que je ne suis jamais aussi vivant que dans mes écrits. Le paradoxe veut que je ne me raconte jamais aussi bien que dans les histoires qui ne sont pas les miennes mais celles de mes personnages. Il serait intéressant de porter ce point à la lumière d’une analyse…
Une autre fois peut-être ?
Toujours est-il que me voilà à écrire un premier article (que ça semble prétentieux !) pour ce nouveau site en plein mois d’août, que mon troisième roman va être publié d’ici la fin du mois, et que je soufflerai bientôt une chandelle supplémentaire.
Une année de plus, une bougie en plus à éteindre, une flamme qu’on sacrifie pour marquer le fait de vieillir...
Heureusement, tout ça, c’est du pipeau !
N'avais-je pas prévenu que j'allais dire des conneries ?
Je suis plus du genre à prendre un bon verre de whisky qu’un gâteau et cela fait bien longtemps que je ne m’encombre plus de bougies.
À chacun sa célébration.
Et comme chaque occasion est bonne à prendre, je ferais la même chose qu’il y a quelques années. Je fêterais le jour sans lequel je ne serais pas là et, en même temps, la publication d'un roman.
La boucle sera bouclée, une fois de plus.
On pourra commencer une autre histoire.
Et parce qu’il ne faut pas oublier le moustachu cité plus haut, je me permets de le citer : « Homme ! toute ta vie, comme un sablier, sera toujours à nouveau retournée et s’écoulera toujours à nouveau, chacune de tes existences n’étant séparée de l’autre que par la grande minute de temps nécessaire pour que toutes les conditions qui l’ont fait naître se reproduisent dans le cycle universel. Et alors tu retrouveras chaque douleur et chaque joie, chaque ami et chaque ennemi, et chaque espoir et chaque erreur, et chaque brin d’herbe et chaque rayon de soleil, et toute l’ordonnance de toutes choses » (Nietzsche, Fragment sur l’Éternel retour, 1881)
Je prendrais un verre supplémentaire en souvenir de cet homme qui a creusé plus loin en lui-même que quiconque.
Voilà pour ces premiers mots, ce premier échange entre nous.
Ciao !
Maignan Christophe ©. Tous droits réservés.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.